La chambre de Combourg

Le château de Combourg (2000). Photo Marek Wittbrot © Re/cogito

Ce que j’aperçois de ma fenêtre,
Ce sont les doux et joyeux martinets ;
Le prunier sauvage et un bout de ciel étoile
Qui me font oublier la terreur qui parfois peut naître.

Un lit à baldaquin, un coffre en bois,
Quelques dessins sur les murs
Me préservent des venteux murmures,
Qui provoquent soudain de terribles effrois.

Du haut de la tour de mes seize ans.
Les yeux mi-clos dans un lit de cauchemar, haletant.

Loin du giron maternel,
Privé d’un amour du père, lointain;
Je brave les esprits jusqu’au petit matin.
Ceux qui, me forgeront une âme éternelle.

                                 Avril 2015 « Salon des Ecritures » université Cergy-Pontoise


Valérie HAYER

Valérie Hayer vit et travaille à Cergy-Pontoise.

[IX 2015]